L’arrivée
au pouvoir de la bande de néo conservateurs libéraux qui nous détruisent peu à
peu tous nos acquis sociaux n’a rien changé à la stratégie ridicule de celles-ci….
Ce n’est plus une retraite, c’est une débandade.
LE SYMBOLE D’UN SYMBOLE….
… ou le syndrome du « serpent qui se mord la queue ».
Le
1er Mai, se veut une fête, il le demeure, mais comme un enterrement qui est aussi une forme de « fête »,
de cérémonie au cours de laquelle on rend hommage au défunt et où l’on signifie
que « la vie continue »….
Il
est vrai que, comme dans une fête, ou un enterrement, on va sortir, en ce 1er
Mai son plus beau costume, ses plus belles banderoles et drapeaux, comme on
exhibe de magnifiques couronnes… les cortèges auront de la classe.
S’il
s’agit des droits des salariés, de leurs conditions de travail, de leurs
rémunérations, de leur protection sociale, de leurs retraites, de l’avenir de
leurs enfants,… alors ce n’est pas une fête qu’il faut. Ce n’est pas la joie
qui doit dominer, mais la rage et le désespoir.
Le
1er Mai devient l’expression des fantasmes des frustrés que nous
sommes du fait de notre impuissance politique.
LA TENDANCE GENERALE EST A LA …
CAPITULATION
Les
débris de la Gauche, qui n’a d’ailleurs jamais été capable de renverser le
système en place,… et n’en a jamais eu l’intention, se dispersent aux quatre
vents des débats stériles et des conflits de personnes.
La
création avec tambours, trompettes et médias du NPA qui nous promettait de
« voir ce que l’on allait voir » n’a en rien bouleversé, ni les
luttes, ni les perspectives, ni même les consciences,… pas même les
gestionnaires du Capital qui, au contraire, jouent habilement de cette
péripétie « à gauche ».… Cette organisation, qui ressemble comme une
sœur jumelle à l’ex-LCR, prend peu à peu ses quartiers dans la « niche
politique » laissée par le PCF en voie de disparition.
Quant
au PCF justement, il s’estompe lentement, lâche prise en glissant dans les
poubelles de l’Histoire, en produisant un compost
qui alimente, malgré lui, les organisations et ambitions nouvelles pressées de
prendre sa place.
Toutes
ces organisations, aux discours radicaux, à la gestuelle de tribune et aux
leaders médiatico-pipolisés, sont sagement rentrées dans le rang et vivent au
rythme des invitations de leurs leaders dans les émissions « de
stars » de télévision, des sondages d’opinion et des résultats électoraux.
Les
syndicats quant à eux ont depuis longtemps démissionné. Ils organisent les
plans sociaux, tapent du poing sur la table, appellent au réalisme ( ?) et
à la responsabilité ( ?) en organisant des manifestations, et promettant…
de « nouvelles mobilisations »… autrement dit, rien.
Tout
ce joli monde va appeler à un 1er mai « U-NI-TAI-RE »,
persuadé, ou le faisant croire, qu’il « va faire trembler le Gouvernement ».
AUX URNES CITOYENS !
Lors
de ce 1er Mai, l’image, le look, de chaque organisation va compter
énormément… ça va être un défilé de mode
autant pour conclure « glorieusement » ( ?) une année sociale de
mobilisation, qu’en vue du prochain scrutin le mois suivant.
La
société du spectacle tant décriée
concernant le capitalisme, déborde généreusement dans les manifestations de
celles et ceux qui croient le combattre,… c’est d’ailleurs à cela que l’on peut
mesurer leur degré de capitulation et d’intégration à celui-ci.
Ainsi
ce 1er Mai, va être non seulement l’enterrement de toutes les
mobilisations de ces derniers mois, mais aussi le prélude à la farce électorale
des Européennes.
Au
terme d’une année sociale dramatique – au cours de laquelle toutes les luttes
ont échoué - et au seuil d’une nouvelle encore plus dramatique, ce 1er
Mai, aux yeux des gestionnaires du Capital va être notre « chant du
cygne », le dernier soupir des sacrifiés avant la capitulation dans les
urnes et dans la torpeur de l’été.
Les
politiciens et syndicats ne manqueront pas de « crier victoire » ( ?), et de promettre, comme chaque
année, « une rentrée sociale agitée »
( ?).
Voir
aussi les articles :
« ILS
NE CEDERONT PLUS RIEN ! »
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