Que la Sopal commence
donc par payer ses dettes !
Lu sur l'Ardennais : "Que des salariés désespérés se soient laissés aller à commettre des exactions, tant était grand leur désespoir de constater que des semaines de lutte n'avaient servi à rien, n'est évidemment pas excusable et leur condamnation, au pénal, a sanctionné leur comportement.
Mais que la direction de la société Gascogne, propriétaire du site, envisage de leur réclamer des milliers d'euros à chacun, en réparation des dégâts provoqués, alors que l'usine est aujourd'hui totalement à l'abandon, est assez insupportable.
Surtout si l'on rappelle que ce groupe Gascogne, dont le siège social est à Dax dans les Landes, n'a toujours pas remboursé, au conseil général des Ardennes, l'aide de 1,5 million d'euros que le Département lui avait accordée en 2006, dans le cadre d'un partenariat, pour le développement de son activité et le maintien de l'emploi sur le site Sopal de Givet.
Lors de la cessation d'activité, Benoît Huré, considérant que cette société n'avait pas tenu ses engagements, lui avait fait envoyer, par le receveur départemental, un titre de recette, afin de récupérer cette somme. Or à ce jour, le groupe Gascogne fait la sourde oreille et ferait même tout pour se soustraire à cette obligation. Dans ces conditions, sans doute ce fossoyeur de l'emploi dans la Pointe s'honorerait-il à renoncer, au moins, à ses poursuites, contre des travailleurs qu'il a mis à la rue…
G.G.-M.
Mais que la direction de la société Gascogne, propriétaire du site, envisage de leur réclamer des milliers d'euros à chacun, en réparation des dégâts provoqués, alors que l'usine est aujourd'hui totalement à l'abandon, est assez insupportable.
Surtout si l'on rappelle que ce groupe Gascogne, dont le siège social est à Dax dans les Landes, n'a toujours pas remboursé, au conseil général des Ardennes, l'aide de 1,5 million d'euros que le Département lui avait accordée en 2006, dans le cadre d'un partenariat, pour le développement de son activité et le maintien de l'emploi sur le site Sopal de Givet.
Lors de la cessation d'activité, Benoît Huré, considérant que cette société n'avait pas tenu ses engagements, lui avait fait envoyer, par le receveur départemental, un titre de recette, afin de récupérer cette somme. Or à ce jour, le groupe Gascogne fait la sourde oreille et ferait même tout pour se soustraire à cette obligation. Dans ces conditions, sans doute ce fossoyeur de l'emploi dans la Pointe s'honorerait-il à renoncer, au moins, à ses poursuites, contre des travailleurs qu'il a mis à la rue…
G.G.-M.
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