Alternative Ardennes

Lu sur l'Ardennais : "Première étape dans la procédure entamée devant le conseil des prud'hommes par les anciens salariés de la société Ardennes Forge qui avait pris la suite de Thomé-Génot avant elle aussi de faire l'objet d'une liquidation.
La juridiction vient en effet de repousser la demande de sursis à statuer que formulait l'autre partie (liquidateur et AGS) qui arguait qu'une procédure était également engagée au pénal. Dans ce volet du dossier, en effet, l'ex-PDG a été mis en examen pour détournement de fonds destinés à la formation professionnelle (les salariés encore adhérents du Contrat de transition professionnelle étant déjà sur postes de production lorsque l'usine a repris la fabrication de pôles d'alternateurs) et l'instruction se poursuit.

Lu sur l'Ardennais : "Premier bilan de l’entreprise liquidée devenue société coopérative ouvrière

Treize mars 2008. Au lendemain de la liquidation du groupe Lenoir-et-Mernier, une unité de l’ensemble se remet au travail sous forme de coopérative ouvrière de production. Avec le feu vert du tribunal de commerce. C’est l’aboutissement d’une réflexion menée avec Marie-Madeleine Maucourt, directrice régionale Nord-Est des Scop. Cette nouvelle PME redémarre donc avec 24 salariés-actionnaires à Gespunsart et Bogny-sur-Meuse. « Faute de repreneur, c’était le seul recours pour sauver l’outil de travail et quelques emplois. On n’avait pas le choix. Les syndicats nous ont mis sur la voie. Nous avons creusé le projet qui a abouti après un gros travail de fond » explique Jean-Paul Mayette.

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Lu sur l'Ardennais : "C'est une bien mauvaise nouvelle que nous avons apprise hier : le tribunal de commerce de Sedan a décidé la liquidation judiciaire de l'entreprise Impressions SA située avenue Danton à Revin. En février dernier, nous avions relaté les difficultés de la société et la mise en œuvre d'un plan social.
Apparemment, Maître Stackler, administrateur judiciaire, n'a pas trouvé, pour Impressions SA, d'autre piste que la fermeture.
Ce sont donc 14 salariés qui vont se retrouver sur le carreau, quatre ayant déjà été licenciés en mars (dont trois préretraites).
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LU sur l'Ardennais : Après des discussions serrées entre eux, les salariés de Raguet ont accepté de « libérer » leurs dirigeants. Les négociations ont donc repris hier. RELÂCHÉS après huit heures de séquestration. Il était presque 23 heures, lundi, quand Philippe Castel, PDG, Denis Bernier, chef du personnel, et Jean-Michel Catteaux, directeur financier, ont pu sortir en voiture du site de Monthermé. Chacun des cadres était escorté par un gendarme.
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Lu sur l'Express : "Trois dirigeants d'une entreprise de sous-traitance automobile, Raguet, ont été séquestrés lundi soir sur le site de Monthermé (Ardennes) par des salariés qui protestent contre un plan de 73 suppressions de postes sur 187, apprend-on de source syndicale.
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Lu sur l'Ardennais : "Après plusieurs mois d'incertitudes, le personnel de Raguet (180 salariés) connaîtra, lundi, le sort qui lui sera réservé. Ça craint…

L'INFORMATION n'est restée confidentielle que l'espace de quelques jours.
Elle devrait être officialisée lundi au cours d'un comité central d'entreprise convoqué à cet effet. Ce qui a d'ailleurs jeté un certain effroi au sein du personnel même si celui-ci tendait pourtant le dos depuis plusieurs mois en raison de la situation critique connue par sa « boutique ».
Philippe Castel, pdg de la SA Raguet depuis 1992, et Me Renaud Stackler, en qualité d'administrateur judiciaire, ont en effet programmé à l'ordre du jour de cette réunion deux points qui suscitent l'inquiétude légitime des salariés : une vague de suppression d'emplois et la mise en place d'un plan de sauvegarde.
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Les associations Thomé-Génot et Lenoir et Mernier-LCAB souhaitent temporiser l’enthousiasme du directeur départemental du travail, M. GONOT au sujet du dispositif CTP.

Lu sur l'Ardennais : "Hier entre 11 heures et midi, les salariés du bureau d'études et de la production ont observé un arrêt de travail. Cette grève inattendue avait pour but de signifier au groupe que les salariés ne sont pas d'accord et ne le seront jamais sur les onze suppressions d'emplois prévues par le groupe.
Ils ont profité de la venue de trois dirigeants d'Electrolux à Revin pour mettre en route ce mouvement de grève. « Les dirigeants d'Electrolux venus hier se sont ainsi bien rendu compte que nous ne sommes pas d'accord, nous n'acceptons aucun licenciement. Les personnes concernées doivent être reclassées à Revin, aucun transfert n'est accepté sur Porcia », a déclaré le porte-parole de l'intersyndicale, Jacques Faieff. Les dirigeants d'Electrolux venus hier à Revin avaient pour mission d'effectuer un audit sur les méthodes de travail.

Lu sur L'Ardennais : "Directeur technique national en charge de la commercialisation à l'Office national des forêts, Bernard Gamblin était en visite hier dans les Ardennes, plus précisément sur les hauteurs de Monthermé.
Dans un premier temps, les militants syndicaux de l'ONF des Ardennes avaient prévu de lui réserver un accueil musclé. Mais il n'en a rien été.
« On se contente de se réunir en assemblée générale. Nous avons clairement été mis en garde par la direction de l'ONF des Ardennes qui a une conception très particulière du dialogue social : alors on ne veut pas faire l'objet de sanctions voire de poursuites judiciaires comme certains de nos collègues lorrains en furent victimes il y a quelque temps… » expliquait hier matin Jean Wiart, délégué « Sud Solidaires ».
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Lu sur l'Ardennais : "Pour la troisième fois en dix jours, les producteurs laitiers avaient lancé, hier, un mot d'ordre de blocage des deux laiteries ardennaises situées à Rouvroy-sur-Audry et Challerange.

A Rouvroy-sur-Audry, ils ont manifesté leur colère, en bloquant dès deux heures du matin les accès de la laiterie Ucanel-Canelia. Sur place, ils ont fait brûler des pneumatiques, déversé du fumier devant les entrées et aussi vidé deux camions-citernes de collecte de leur contenu. Plus de 40 000 litres de lait ont ainsi été déversés sur la RD978.
Pierre Sigwalt, le directeur de cette entité spécialisée dans la fabrication de poudres de lait qui emploie 68 personnes avec un maximum de quarante en production, n'a pu accueillir l'équipe de jour.
Une vingtaine de salariés ayant été empêchée de prendre leur poste à leur arrivée sur les lieux à six heures du mat'.
«J'ai donc demandé aux trois salariés de l'équipe de nuit qui étaient sur place d'effectuer des heures supplémentaires pour terminer la production en cours et arrêter les installations dans le respect des règles d'hygiène alimentaire. Le service maintenance assurant, pour sa part, quasi normalement sa permanence en surveillant et sécurisant les installations ».
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