Bois : Machault au chaud
Lu sur l'Ardennais : "Mis en route en 2004, le projet de chauffage au bois en plaquettes touche au but. Belle récompense pour une commune en avance dans le domaine.
«NOUS avions des distributions éparpillées un peu partout, plusieurs cuves, quatre poêles à la mairie… Quand on a pensé faire un logement dans l'ancien collège, on s'est dit : pourquoi pas généraliser ? »
Le maire de Machault, Gilles Didier, se souvient bien comment, depuis 2004, sa commune s'est orientée sur le choix d'un réseau de chaleur.
Celui-ci, terminé, devrait desservir une fois alimenté des logements communaux, la mairie, la salle polyvalente, l'ancien collège, l'ancienne école primaire, un bâtiment d'accueil périscolaire, un logement du Sivom, le pôle scolaire, en attendant peut-être la caserne des pompiers et l'école maternelle.
Deux chaudières de 350 et 240 kW
Reste à achever la mise en place de la chaufferie, qui devrait être en place pour la prochaine période de chauffage, à la rentrée.
C'était l'objet d'une réunion de chantier, hier, dans le chef-lieu.
Tout devait initialement être calé pour mai, mais le gel a occasionné un délai par rapport à cette première échéance. Cette fois, on le jure, tout sera prêt avant les vacances d'août.
Le bâtiment abritera un silo qui permettra une autonomie de quatre jours par très grand froid, voire le double, avec la possibilité de stockage sur une plate-forme de réserve.
Un dessileur rotatif conduira le bois déchiqueté vers une chaudière de 350 kW.
Du bois d'Argonne pour commencer
Ce recours au bois est un aspect fort du projet. Bien sûr, une chaudière au fioul de 240 kW sera là, pour le secours et l'appoint, mais la municipalité mise d'abord sur le produit forestier.
« Au moment de l'étude de faisabilité, la différence était flagrante entre le bois en plaquettes et le fioul. Là, on attend un retour sur investissement en cinq ans et demi ! » s'enthousiasme le maire, dont la commune aura engagé un million d'euros TTC sur ce dossier.
Guillaume Boiché, de l'Agence locale pour l'Énergie (ALE) se félicite lui aussi de ce choix, mais pour des raisons plus environnementales : « C'est une énergie renouvelable, propre et surtout une ressource locale. La première année, le bois sera issu d'un chantier-test de l'ONF mené à Fléville. C'est aussi plus facile de négocier du bois d'Argonne avec un Ardennais que du fioul. C'est vraiment un projet démonstratif que mène Machault. »
Il évoque une durée de vie de 30 ou 40 ans. De quoi laisser Machault au chaud pendant quelques hivers…
Jacques Berthion
«NOUS avions des distributions éparpillées un peu partout, plusieurs cuves, quatre poêles à la mairie… Quand on a pensé faire un logement dans l'ancien collège, on s'est dit : pourquoi pas généraliser ? »
Le maire de Machault, Gilles Didier, se souvient bien comment, depuis 2004, sa commune s'est orientée sur le choix d'un réseau de chaleur.
Celui-ci, terminé, devrait desservir une fois alimenté des logements communaux, la mairie, la salle polyvalente, l'ancien collège, l'ancienne école primaire, un bâtiment d'accueil périscolaire, un logement du Sivom, le pôle scolaire, en attendant peut-être la caserne des pompiers et l'école maternelle.
Deux chaudières de 350 et 240 kW
Reste à achever la mise en place de la chaufferie, qui devrait être en place pour la prochaine période de chauffage, à la rentrée.
C'était l'objet d'une réunion de chantier, hier, dans le chef-lieu.
Tout devait initialement être calé pour mai, mais le gel a occasionné un délai par rapport à cette première échéance. Cette fois, on le jure, tout sera prêt avant les vacances d'août.
Le bâtiment abritera un silo qui permettra une autonomie de quatre jours par très grand froid, voire le double, avec la possibilité de stockage sur une plate-forme de réserve.
Un dessileur rotatif conduira le bois déchiqueté vers une chaudière de 350 kW.
Du bois d'Argonne pour commencer
Ce recours au bois est un aspect fort du projet. Bien sûr, une chaudière au fioul de 240 kW sera là, pour le secours et l'appoint, mais la municipalité mise d'abord sur le produit forestier.
« Au moment de l'étude de faisabilité, la différence était flagrante entre le bois en plaquettes et le fioul. Là, on attend un retour sur investissement en cinq ans et demi ! » s'enthousiasme le maire, dont la commune aura engagé un million d'euros TTC sur ce dossier.
Guillaume Boiché, de l'Agence locale pour l'Énergie (ALE) se félicite lui aussi de ce choix, mais pour des raisons plus environnementales : « C'est une énergie renouvelable, propre et surtout une ressource locale. La première année, le bois sera issu d'un chantier-test de l'ONF mené à Fléville. C'est aussi plus facile de négocier du bois d'Argonne avec un Ardennais que du fioul. C'est vraiment un projet démonstratif que mène Machault. »
Il évoque une durée de vie de 30 ou 40 ans. De quoi laisser Machault au chaud pendant quelques hivers…
Jacques Berthion
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