Alternative Ardennes

Lu sur l'Ardennais : "Des melons made in Ardennes, ce n'est pas de la fiction ! Depuis trois ou quatre ans, Benoît Mainsant, qui succède à son père Dominique sur la ferme familiale de Manre, propose sur les marchés des melons produits sous serre et sans traitement.
Lire la suite ici

Lu sur l'Ardennais : "Dans l'espoir d'insuffler un état d'esprit proche de l'environnement dans lequel nous vivons, Eco-Territoires propose des stages pour un habitat autonome. MAÎTRISER toutes les facettes de l'éolien en l'abordant par l'auto-construction, voilà ce que propose l'association Eco-territoires, à travers un stage qui se déroulera à Neuvizy, du 13 au 18 juillet (*). L'association, pilotée par Audrey Raulin et son équipe, s'attache depuis deux ans maintenant à travailler sur une habitation plus sobre, plus naturelle, plus autonome. « Le but est de trouver des solutions écologiques accessibles à tous en terme de prix ».
Un travail de fond qui demande certaines expérimentations pour avancer dans les recherches sur les solutions de constructions.
Lire la suite ici

ECO-TERRITOIRES PROPOSE UN STAGE : Auto-construire une éolienne
de type Pigott du 13 au 18 juillet 2009
Nous construirons au cours de cet atelier une éolienne de 2,40 m de diamètre.
Au programme de cette semaine : approche théorique des différents ateliers, sculpture des pales en bois, fabrication des enroulements électriques et fabrication de la génératrice à l’aide d’un moyeu de récupération, soudure de la structure acier, et montage sur mât - essai final.
Les participants recevront le manuel d’Hugh Pigott. L’éolienne fabriquée pendant le stage sera tirée au sort parmi les participants volontaires (contre règlement des pièces détachées).
Lieu du stage : Neuvizy (Ardennes)
Tarif : 350 euros tout compris :
Hébergement (camping à la ferme, toilettes sèches, douche africaine)
- repas assurés par Eco-territoires.
Possibilité de n’assister qu’au stage (se renseigner).
Public requis : 8 à 10 personnes
Réservation renseignements :
Eco-territoires : 03 24 38 28 31
ecoterritoires@club-internet.fr
Une avance de 100 euros est demandée pour toute réservation.
Pour les professionnels, le coût du stage peut être pris en charge pour partie par les fonds de formation (se renseigner auprès des organismes compétents)

Lu sur l'Ardennais : "Le projet de construction d'une maison à ossature bois est en bonne voie. C'est dans la rue des tonneliers à Chaumont-Porcien que s'est déroulée une réunion de chantier, où l'architecte et les entrepreneurs ont présenté leurs premières réflexions dans la réalisation.
Dans le cadre de la politique menée par le gouvernement et en adéquation avec les mesures du Grenelle de l'environnement, cette réalisation d'une maison individuelle locative est réalisée puis gérée par la communauté de communes des Crêtes préardennaises.
Particularités : ossature bois, chauffage bois, orientation sud, grandes baies vitrées, panneaux solaires pour l'eau chaude, isolation ouate de cellulose, tuiles (production locale de Signy), enduit à la chaux, bardage extérieur bois, cuve de récupération d'eau de pluie, pour une surface de 104 m2, avec trois chambres, dont une au rez-de-chaussée (pour éventuellement les personnes à mobilité réduite).
Le coût des travaux après appel d'offres serait inférieur à 169.000 € H.T. L'État et la Région sont les partenaires de cette opération.

Lu sur l'Ardennais : "A la réunion du pôle « énergies renouvelables » consacrée à l'hydraulique, Gilles Caruel, délégué au schéma départemental des énergies renouvelables, par l'association des amis des moulins des Ardennes, a présenté, à titre d'exemple, un projet de réhabilitation et de remise en fonctionnement d'un ancien moulin, faisant partie du patrimoine.
L'étude de potentialité faisant ressortir 68 sites possibles dans notre département.
C'est le moulin de Hannappes, qui avait été choisi pour illustrer cette réunion.
Après avoir rappelé les avantages de la force motrice de l'eau, l'étude de pré-diagnostic fut détaillée dans son ensemble.
D'abord l'historique du moulin. Les investissements, installation d'une turbine et d'un générateur avec tous leurs accessoires, seraient de l'ordre de 250.000 €.
Ces dépenses ne pourraient être couvertes avec le revenu de la vente de l'électricité, au tarif actuel de rachat (de 8.500 €/an, pour une production estimée de 90.000 KWh).
Tous les responsables politiques et administratifs s'accordent à penser qu'il y a lieu de ne négliger aucune piste de production d'énergie renouvelable, et que même si celle-ci est peu importante, il y a lieu de l'encourager par la mise en place d'un environnement stable d'un point de vue aussi bien réglementaire que financier.
Les personnes intéressées peuvent prendre contact au 03.24.35.52.16, ou par mail : gmcaruel@orange.fr

Lu sur l'Ardennais : "La concentration en pesticides dans les eaux de la Meuse et de ses affluents est, en certains endroits, deux fois plus importante que la norme autorisée.

LA pollution des eaux par les pesticides est une réalité, dans les Ardennes, comme sur l'ensemble du territoire.
L'Agence de l'eau Rhin-Meuse, établissement public du ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, vient d'ailleurs de lancer une opération intitulée « Zéro pesticide dans les villes et villages ».
Philippe Goetghebeur, chef du service espaces naturels et ruraux de l'agence, explique : « Le problème des pesticides est généralisé sur tout le territoire. Il n'est pas forcément aigu, mais il y a toujours un « bruit de fond » sur toutes les stations de mesure en eau superficielle. On trouve toujours, sur la Meuse comme sur ses affluents, la molécule de désagrégation du glysophate, désherbant total, longtemps exclusivement produit par la firme Monsanto, sous la marque Roundup. Mais on trouve également, de manière ponctuelle, des pics d'insecticide et d'anti-mollusques (les produits contre les limaces). »
Protéger l'environnement, l'affaire de tous
Pour être potable, la norme fixe à 0,1 µg (microgramme) par litre la concentration pour chaque type de pesticide et 0,5 µg par litre la concentration totale en pesticides, dans les eaux de consommation humaine.
Dans l'ensemble des stations ardennaises, les résultats font état de maximums doubles de cette norme.
« Même s'il n'y a pas de grandes cultures sur les bords de la Meuse, on constate un « héritage » issu de la polyculture des départements traversés par le fleuve, Haute-Marne, Vosges, Meuse. Il y a un effet d'accumulation. »
« Les pesticides renvoient effectivement à l'agriculture, mais pas seulement », poursuit Philippe Goetghebeur. « Quelle que soit leur taille, l'apport des collectivités est significatif, même s'il n'est pas toujours spectaculaire. Il suffit de voir les trottoirs, les caniveaux ou même les cimetières : il n'y a plus d'herbes folles nulle part ! »
Souvent surdosés et déversés sur des surfaces imperméables, les produits ont des effets particulièrement néfastes. « Les élus n'ont pas toujours conscience de ces effets, alors qu'il existe des moyens et des actions de substitution, plus difficile à mettre en œuvre dans l'agriculture, parce qu'elle a des nécessités de rendement ignorées des collectivités ».
Dans un rond-point, on peut par exemple privilégier une prairie à l'anglaise, qui ne nécessite pas de désherbant, plutôt qu'un parterre à la française.
« C'est l'affaire de tout le monde. Les particuliers utilisent ces produits 5 litres par 5 litres. Protéger l'environnement passe déjà par la réduction de ces petites quantités, qui s'accumulent dans les eaux ».

Mirko SPASIC

Lu sur l'Ardennais : "Lors de sa derniére réunion, le conseil municipal de Haraucourt, présidé par Pierre Joseph et sur la proposition du maire, s'est montré favorable à l'étude et la réalisation d'un rucher communal.
Le but recherché par les élus est de protéger les abeilles pollinisatrices des arbres fruitiers et des fleurs, indispensables à la nature.
La disparition d'apiculteurs de la région a incité les élus à continuer la tradition.
C'est ainsi que la commune, avec l'aide et les conseils d'apiculteurs, met à la disposition de personnes intéressées un terrain d'une superficie de 8.184 mètres carrés au lieu-dit la « Sarcolin », situé en pleine nature parmi les vergers, les haies et autres prolifères.

Lu sur l'Ardennais : "Suite de notre série sur les structures de Boult-aux-Bois avec la Hulotte, la revue qui a fait connaître le « village nature » partout en Europe.

L'IDÉE de fonder une association pour la protection de la nature, destinée à la jeunesse, germe en 1971 dans l'esprit d'un normalien, Hervé Barré.
La Société départementale de protection de la nature des Ardennes naît l'année suivante. Un bulletin de liaison est nécessaire pour l'information des clubs « Connaître et Protéger la nature » (CPN) où se réuniraient des enfants des classes et des villages.
Lire la suite ici

Lu sur l'Ardennais : "Belinda, Wla, Woa et Willy forment le troupeau du Conservatoire du patrimoine naturel. Ces highland cattle vont passer 6 mois à entretenir le marais.

Le GAEC Forget avait réfléchi à l'implantation d'une unité de méthanisation depuis quelques années. La relocalisation de l'exploitation à proximité d'une zone industrielle (forte consommatrice d'énergie) a relancé cette idée. Elle a été mise en route en juin 2008 et devrait permettre de valoriser :
· 40ha d'herbe
· 16ha de maïs
· 200t d'issues de céréales
· 150t de pelouses
· 2 500m3 de lisier de bovins
Au final, ce sont 5 000t de matière méthanisable qui seront incorporées.