Suppressions de postes chez Ardam-Electrolux / Ils bloquent les expéditions
Lu sur l'Ardennais : "Le bureau d'études d'Ardam-Electrolux était en grève hier pour protester contre les suppressions de postes.
TOUTE la journée d'hier, le bureau d'études de l'usine Ardam-Electrolux de Revin s'est mis en grève pour protester contre les 11 suppressions d'emplois annoncées pour le site de Revin, lors du CCE de Senlis qui s'est tenu vendredi matin (notre édition du samedi 16 mai).
Le bureau d'études au complet n'a pas fait que le piquet de grève, il a aussi bloqué les expéditions de lave-linge, ainsi que des pièces qui approvisionnent l'usine d'Olawa en Pologne.
« Nous empêchons les flasques de sortir », expliquent les salariés. Les flasques, ce sont les flancs des machines à laver. Il en part entre 2.000 et 3.000 par jour de Revin.
« Toute l'usine sera fragilisée »
Cette action aura donc eu pour effet, normalement, de bloquer la production sur le site polonais, puisqu'il leur manquera les flancs des machines venant de Revin. Dans le même temps, hier matin dès 9 h 30, un CE extraordinaire s'est tenu à Revin.
Le directeur a annoncé les mesures de licenciements que prévoyait la direction, soit les 11 suppressions de postes au bureau d'études.
« Si on démantèle ce service, c'est toute l'usine qui sera fragilisée, la présence du bureau d'études sur place permet une grande réactivité aux différents problèmes. En plus
nous connaissons très bien le produit, si nous n'avons plus de recherche et développement sur place, c'est comme couper la tête de l'usine », expliquent les salariés du bureau d'études.
Les syndicats CFDT, CGT de l'usine ont soutenu l'action de ces salariés du bureau d'études, ainsi que des membres du parti communiste qui se sont postés devant les expéditions.
« Aujourd'hui, nous n'avons plus confiance dans la direction, à l'usine de Reims cela a fonctionné exactement pareil, on a commencé par grignoter le service pour au bout du compte fermer l'usine, c'est pourquoi nous voulons qu'ils reviennent sur leur position ».
Si Revin perd son service recherche et développement, elle ne deviendrait à terme qu'une usine de montage, ce qui paraît très dangereux pour tout le monde. « Sa force, c'est son autonomie ».
Hier, toute la journée, seuls les cols blancs étaient mobilisés. La production a tourné comme à son habitude.
Virginie KIEFER
TOUTE la journée d'hier, le bureau d'études de l'usine Ardam-Electrolux de Revin s'est mis en grève pour protester contre les 11 suppressions d'emplois annoncées pour le site de Revin, lors du CCE de Senlis qui s'est tenu vendredi matin (notre édition du samedi 16 mai).
Le bureau d'études au complet n'a pas fait que le piquet de grève, il a aussi bloqué les expéditions de lave-linge, ainsi que des pièces qui approvisionnent l'usine d'Olawa en Pologne.
« Nous empêchons les flasques de sortir », expliquent les salariés. Les flasques, ce sont les flancs des machines à laver. Il en part entre 2.000 et 3.000 par jour de Revin.
« Toute l'usine sera fragilisée »
Cette action aura donc eu pour effet, normalement, de bloquer la production sur le site polonais, puisqu'il leur manquera les flancs des machines venant de Revin. Dans le même temps, hier matin dès 9 h 30, un CE extraordinaire s'est tenu à Revin.
Le directeur a annoncé les mesures de licenciements que prévoyait la direction, soit les 11 suppressions de postes au bureau d'études.
« Si on démantèle ce service, c'est toute l'usine qui sera fragilisée, la présence du bureau d'études sur place permet une grande réactivité aux différents problèmes. En plus
nous connaissons très bien le produit, si nous n'avons plus de recherche et développement sur place, c'est comme couper la tête de l'usine », expliquent les salariés du bureau d'études.
Les syndicats CFDT, CGT de l'usine ont soutenu l'action de ces salariés du bureau d'études, ainsi que des membres du parti communiste qui se sont postés devant les expéditions.
« Aujourd'hui, nous n'avons plus confiance dans la direction, à l'usine de Reims cela a fonctionné exactement pareil, on a commencé par grignoter le service pour au bout du compte fermer l'usine, c'est pourquoi nous voulons qu'ils reviennent sur leur position ».
Si Revin perd son service recherche et développement, elle ne deviendrait à terme qu'une usine de montage, ce qui paraît très dangereux pour tout le monde. « Sa force, c'est son autonomie ».
Hier, toute la journée, seuls les cols blancs étaient mobilisés. La production a tourné comme à son habitude.
Virginie KIEFER
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